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jeudi 18 mars 2010

24 ème jour du régime Dukan - 3,2kg perdus

Comme il est agréable de se sentir mieux dans sa peau, dans son corps!!! 3,2 kg en moins ce n'est pas énorme devant une vingtaine de kilos en surcharge pondérale, mais c'est un chemin trés euphorisant vers une refonte de notre masse corporelle, de nos habitudes de vie. En ce qui me concerne je suis en train de rééduquer mon comportement vis à vis de l'alimentation. Comme je l'ai déjà dit, l'alimentation est un vecteur de plaisir auquel je donnais depuis quelques années une importance incroyable. En effet, mon palet était devenu un récepteur et un transmetteur de signaux prioritaire par rapport à tout autre notion de plaisir. Je ne faisais pas partie de ces personnes qui picorent durant toute la journée, ou qui se gavent à chacun des reps, ou qui s'alimentent de façon trés désordonnée. Mon alimentation comportait bien 5 fruits et légumes par jour, des viandes maigres de préférence aux viandes rouges, du poisson au moins deux fois par semaine, des crustacés, des coquillages, pas de grignotage. Alors, me direz-vous, vu comme cela, je n'aurais pas eu de raison de grossir.
En fait, c'est dans ma façon de préparer chacun de ces plats, ainsi que dans les dérives de certains repas.
Je suis avant tout une "gourmet". J'aimais préparer chaque met avec amour, richesse et abondance. Chaque convive à ma table se régalait et me félicitait. Les repas que je pouvais manger ailleurs me semblaient fades et insignifiants. Je cuisinais à l'ancienne comme me l'avait enseigné ma mère (obèse) et mon défunt beau-père (d'un ex-mari), qui était un grand chef cuisinier, porte drapeau d'une cuisine riche, savoureuse et généreuse. Comme je suis méditerranéenne, et comme l'huile d'olive est porteuse de vertus innombrables, elle avait droit de citer à presque toutes mes préparations, et cela trés généreusement. La crème fraiche n'était pas primordiale dans ma culture culinaire, mais elle était présente dans de nombreux plats, et sans parcimonie. Les quantités aussi était exagérées; trop importantes, trop riches. Et puis il y avait les petits écarts, toujours liés à cette idée du plaisir. Parfois des amuse-gueules excessifs avec l'apéritif du samedi soir et parfois aussi le vendredi soir, et parfois renouvelés le dimanche soir. Ces tapas à l'espagnole auraient pu à elles seules servir de repas complet. Puis il y avait les excellents desserts maison; les chantilly, ganaches et macarons, les tartes sucrés et les mousses riches en lipides et glucides. PARFOIS aussi les écarts diététiques modernes tels que pizza, quiches, glaces, jus de fruits du commerce. Chacun de ces élèments, en eux-mêms ne paraissent pas si nocifs que cela, mais c'est mis bout à bout qu'ils deviennent un vrai danger.
Devant tant de difficultés à respirer, tant de difficultés à me mouvoir, à m'habiller, à me chausser; devant tant de peines à ne plus voir dans mon aspect physique qu'une masse graisseuse; devant mon incapacité à trouver comment me vétir pour continuer à me sentir belle, élégante et heureuse, j'ai décidé de me rééduquer comportalement devant mon alimentation.
Je sais à présent que mon problème de poids est du à un problème comportemental devant un geste de ma vie, l'alimentation.
Je crois profondément que beaucoup de personnes pourraient maigrir si elles étaient aidées régulièrement durant plusieurs mois, à se rééduquer comportalement.
Les problèmes de santé liés à l'obésité couteraient moins cher à la sécurité sociale, si au lieu de soigner les dégats, on s'attaquait plus sérieusement aux causes en aidant les personnes à se rétablir dans un comportement moins nocif pour leur santé. Mais là aussi, on s'attaque à un tel marché juteux de charlatans en tout genre, préts à vous vendre du vent pour maigrir!!!!

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